La création de la police scientifique

Celle-ci a été fondée par Alphonse Bertillon. Il est reconnu internationalement pour avoir été le premier à avoir relevé des empreintes digitales. Il a développé des techniques de biométrie innovantes au sein de la préfecture de Paris : photographie criminelle à la dactyloscopie (prise d’empreintes digitales), de l’administration des fichiers à l’analyse des traces. Elles seront approuvées par le préfet de police, Ernest Camescasse, en 1882.

Qui était Alphonse Bertillon ?

Alphonse Bertillon est le petit-fils du démographe «Achille Guillard» (1799-1876), directeur des Statistiques du département de la Seine et cofondateur de l'école d'anthropologie au sein de laquelle il crée la chaire de démographie. D'abord simple employé chargé de classer les dossiers des criminels notoires et de rédiger les fiches de signalement des personnes arrêtées, il est nommé chef du service photographique de la préfecture en 1825. C'est en s'inspirant des travaux statistiques d'Adolphe Quetelet qu'il élabore son système d'identification, appelé plus tard « bertillonnage ».

Comment rejoindre la police scientifique ?

Vous souhaitez travailler dans la Police Scientifique ? De très nombreux diplômes et niveaux d’études permettent d’accéder au métier de policier scientifique. Les concours de la police scientifique sont ouverts aux candidats titulaires d’un diplôme de niveau IV (Bac ou équivalent) mais beaucoup de candidats possèdent des diplômes de niveau III. Dans ces concours, il existe une partie orale déterminante et les candidats les plus diplômés partent avec un avantage. Ce qui n’empêche pas chaque année des candidats ayant un niveau baccalauréat d’accéder au métier de technicien de police scientifique.

Dans quel cas la police scientifique intervient ?

Sur le terrain, la police scientifique effectue les constatations techniques, fait des rechercher, prélève et conditionne les traces et indices. Dans les laboratoires ou les services d’identité judiciaire, elle répond aux réquisitions des enquêteurs et des magistrats par l’analyse de prélèvements. Elle gère et développe les nombreux fichiers et logiciels utilisés par les services d’enquête. Elle gère les grands fichiers d’identification (FAED : Fichier Automatisé des Empreintes Digitales et le FNAEG : Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques). Elle assure une formation initiale et continue aux spécialistes des scènes de crime et aux scientifiques des laboratoires. Elle effectue des recherches permettant de développer des méthodes et techniques appliquées à la criminalistique.

Emma et Luka

Image libre de droits d'Alexas-photos sur Pixabay